I’m walking on the deadline
The one of our sacrifice!
The sacrifice of emptiness and greed
"

Moitié chienne.. moitié louve

Me faire jouer dans les cheveux est pour moi un terrain étranger ...peut-être même oserais je ajouter "avec mines antipersonnel ".

Tu as beau le faire depuis environ 20 minutes , je n'ose pas vraiment te dire que je ne comprend pas ce geste.
N'essayes pas de me replacer les couettes parce qu'elle sont aussi scrap que mon âme.

"Sans espoir, sans vouloir, sans discernement
Sans ami, sans oubli, sans déménagement
Dans les limbes, dans les chairs, pris d'un engouement
Les choses essentielles
Prêt pour mourir le pied sur la clutch
Ou en finir la face dans slush, la face dans slush

Être chaste, être pur, sage et conséquent
Quand les vans, quand les chars veulent te rentrer dedans
Quand les murs, quand les portes te gardent par en-dedans
Besoin d'éternel, Animal, animaux, Ann y comprend rien
Quand les uns, quand les autres te regardent comme un chien
Quand tes bottes, quand ton truck te mènent pus à rien
Un rien t'émerveilles.."

....who cares..

L'Espoir peut prendre une épaisseur absolue et ce juste en l'instant de traverser une rue.
Parfois, il n'y a rien de particulier et ça nous arrive en plein fouet au visage. On cherche dans les échanges des brides de ce que ça aurait pû être dans la normalité...la conformité..
Je ne trouve plus aucun intérêt à tout retourner dans ma tête, à revenir sur les lieux et m'y replonger.
Je ne crois plus en la beauté innatendue des déclics que provoquent tout ça.

I coldly stare out to the sky

Si jamais tu passes par mon chemin, tu le trouvera intact, poussiéreux et les indices , je te les laisserai empilés. Je crois que rien aura vraiment changé sinon que le décor sera un peu plus sombre. C'est dur de faire partir complètement la suie de mon passage en ces lieux trop blanc.

La honte suit toujours de près. La honte des pas un peu trop fort.

Je déteste le Miles-End. Je déteste les vélos sport couleur pastel qui rend le hipster si bien agencé avec ce corps aérodynamique 80. Je me rapelle des caillots de sang qui remontait dans ma bouche après m'avoir planter sur l'asphalte chaude devant les yeux neutres de mon père.

chute..Prévisible?
Je le saurai jamais.

Je déteste la lumières qui se concentre trop sur mon visage et mes formes...être assise dans cette ambiance ou dans une cour en attendant que l'on me garoche mon propre nom pour me sortir du malaise.
J'ai atteint à 00h30 le stade de la neutralité absolue.
Je n'ai plus rien à vous dire, et je ne ressens plus rien.
Je suis à un degré zéro sur l'échelle de tout sentiments humains.

J'ai sniffé mes séroquels et je m'en kâliss.
Je ne voulais plus jamais te quitter et on m'a arraché.



Je n'ai juste rien à te dire.
C'est rendu impossible de te dire la chose la plus banale.
Je te regarde du haut de mon silence.
On ne reviendra jamais ici.
C'était beaucoup trop beau... à rester ici, on aurait renié notre propre évolution.

Il faut avancer... il le faut..
Il y a un an , les vertèbres n'y croyaient pas. Sniff la vie mêlé du sang de sa douleur. Tu es forte.
Lévitation d'une grenade contre ma bouche. Tricote encore mon existence puisque bientôt je serai la plus intenses des suicidées.

Jadis...
est un mot si gratuit.

Il s'installe à l'envers de ta gorge. Ma muse crieras-tu encore?
J'écris de la merde mais je l'écris bien...
ma parole..
elle ne tient pas dans la boîte solide de la conformité..
elle s'étend dans une flaque de songes blancs
Elle croit encore à sa liberté.

Ma parole est rien..elle ne voit rien
mais elle détruit elle-même son propre sens.
Pardonnez-lui