La fascination par mon propre mal, égocentrisme des plus absolus
Esthétisme du noir et du négatif
Et encore et toujours les distorsions, le white noise sonore…
Pourquoi quand je vais mal, j’écris si bien? Pourquoi je réussi à viser si juste…
La gorge noyée dans l'encre. Des blessures sous les pieds et des élancements. Mon esprit est en lutte, fait ses dents et propagande.Pas vraiment ludique, mais sans aucune limites.

et les semaines ne sont plus dernières..
Est-ce que j'ai choisie la vie? Je me le demande tellement souvent et je sais.

J'ai dû la refuser milles fois, faisant de moi une vieille âme qui ne cesse de mourrir. Quand au contraire, je la choisie.. je suis animée d'un sursaut, je ris, je chante, je danse.,,mais je le fais trop intensément.

On s'empresse de me reprocher mes actes, on ne me reconnaît plus. C'est une joie dans ma survie. Ça fait peur...ça fait juste peur au fond.
Un siècle ou à trois heures du matin . Rasade d'huile sur le feu, les gencives de couleur ébène telle des carcasse de scarabées. Une page tourne quand je dis "hey ça va". Une chute, des roches et une autre page se tourne. Il n'existe pas de ralentissement , seulement un anéantissement. Une page tourne, elle est blanche. Je ne la veux pas. Pourtant elle me ronge quand j'ai l'âme qui dort.
Une âme parfois tellement noire et sombre que je ne vois que des corps qui gisent. Je prends la main de certains d'entre eux. Comment puis-je encore vivre après avoir vue ma propre mort?
Comment j'ai pu marcher si fort, sans que mes vertèbres plient en deux.
Et comment je peux rester là, impavide à attendre ENCORE.