Soirée sous les échangeur Turcot
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(photo pas de moi)



"Le sexe est surestimé."
-Kurt Cobain
Le blogue est mort. On l'a tué y en a maintenant que trop. Le prochain concept? Un blog déroulant à partir du status facebook.
Rue Aylwin
Je n'arriverai jamais à donner les mots si justes mais le temps de la rue Aylwin est révolu et j'ai tout perdue de cette espèce de solitude creuse qui ressemblais à un état d'ablation mentale des plus solide. Mais je me rapelle encore des trous sur les murs, des gens qui les ont fait. Je me souviens des psychoses, de la petite pôle de garde-robe, de la porte qui claquait toujours. L'état de survie extrême. Je n'arrivais juste plus à me lever parfois, pour ne pas avoir à me subir.

Un jour les vaisseaux sanguins m'avaient éclatés subitement après avoir sniffé de la mdma. Ça avait duré deux semaines.
"J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie"

Robert Desnos
la voix telle une tache sombre
un éclat boueux gisant sur mes lèvres
je n'ai rien à me dire
et j'entend le désordre
instant de cuisante lâcheté...
Les ustensiles gisent aussi.
Il n'y a plus rien de manipulable.
Sauf peut-être mon double.

En quête de sauvetages
presqu'autant que de suicides.
Le beaume sur mon corps se replie.

"la lucidité à un prix"
et je ne le paierai pas.
devenir aussi charmante, que le fait de pardonner à un instant.
La passion est une gifle qui s'éteint peu à peu
j'apprend à ne plus tendre la joue.

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L'éternité s'y colle
je voudrais me contenter de me fendre
en entier, jusqu'à mon être
une fois , la seule fois
mais..

Je rêve d'un vent si fort,
d'une vague assez forte pour venir effacer
ma vie (ma seule je l'espère)...gisant dans
le sable.
mais..

MAIS
MON ÉTERNITÉ EST INSULTANTE.

Je revis autant que je recrache.
Je dégouline de saignures, de passions
je suis si lourde et je suis devenue
lente et perdue.

et ce...

et MON catarsis défraîchi
je ne crois plus en son utilité

Une piscine qui se meut dans les nuits lumineuses.
Échappant au passage quelques flaques des utopies qu'elle porte.

Malgré moi
Il n'y a que le temps qui compte,
il n'y a que mon éternité.

Je ferai tout, elle reviendra c'est ma laisse.

J'ai le syndrôme de l'éternité
Je la sens même piquer au fond de mes gorgées de café

Tout repousse, même encore plus quand ça sent le mort.
Mais dans une forme bien incomplète.

Que cette légende se termine.
Que mon éternité me lâche.

Si insultante..(un coquelicot qui pousse même dans les pires massacres)


Je me prommène l'ombre et elle dédouble ce soir...
MON éternité