soir couchés

les larmes parce qu'on s'en mord les yeux
au milieu de nos désordres et notre linge sale, on a la prétention
de la faire l'ordre.
On l'écrira p-e même plus tard.
Mais y a parfois quelques brides où on détourne le regard vers son voisin de bar,
l'air ennuyé il te fixe aussi,
des échanges sur le comptoir. On s'abreuve mutuellement.
Notre vie est faite de fermentation.
Ce toujours...


*et j'ai avalé de la lie*
Sinon écoutez donc ça chez LORAZEPAM (dans colonne de droite)


... (ça doit faire des semaines qu'on en met partout)

MORE THAN A COWBELLLLLLLLLLLL

pas l temps pour la correction

Je pense pas avoir crié quand j'ai plié les genoux. J'ai fait ça avec grâce.

Je me suis pas perdue de vue et je me repose en pleine face. (oui ça je reviens sur ça)

Cette semaine, c'est un peu comme si on m'avait lancé une couverture. Je sens moins que ça me glace le dos.
Une couverture pesante et douce, le genre qui me rassurait quand j'étais enfant.

Clouée tout de même, mais au moins on sens bien le marteau...

Dédé

"Dehors novembre, je suis couché sur mon grand lit
Du coin de mon oeil par la fenêtre j'voé l'hôpital
Chu pas capable de croire qu'y faut qu'm'arrête ici
Mais chu tout seul , pis de toute façon ça m'fait trop mal

Mon corps c'est un pays en guerre sur l'point d'finir
Le général de l'armée de terre s'attend au pire
J'ai faim, j'ai frette , je suis trop faible pour me lever d'boute
On va hisser le drapeau blanc un point c'est toute

J'entends le téléphone qui hurle, j'ai des amis
J'voudrais tellement pouvoir me l'ver pour leur parler
Leur dire: « Allô ! C'est moi j'correct, j'toujours en vie »
La planète tourne, est pas supposée tourner sans moi

Mon ennemi est arrogant et silencieux
Y s'câlisse ben d'savoir si chu jeune ou si chu vieux
Y'est sur de lui, y'est méthodique, y prend son temps
Y'est au service d'la mort, y connaît pas les sentiments

Ces derniers jours j'ai dû vieillir dont chu pas fier
Pour la paix avec ses regrets, ça prend du temps
Je me retrouve cent fois plus fatigué, trop fatigué mais moins amer

L'histoire du monde pis mon histoire sont mélangées
J'viens juste de r'vivre cent mille autres vies en une seconde
Toutes mes conneries pis l'ambition d'l'humanité
Ça r'vient au même, y'a pas d'coupable, y'a pas de honte

Mais chu heureux parce qu'au moins j'meurs l'esprit tranquille
J'vais commencer mon autre vie d'la même façon
J'vas avoir d'l'instinct , j'vas rester fidèle à mon style
L'entente parfaite entre mon coeur et ma raison

L'harmonica c'est pas un violon, c'est pas éternel
Et pis ça pleure comme si c'était conscient d'son sort
D'ailleurs à soir j'me permets d'pleurer avec elle (sic)
J'attends un peu, chu pas pressé, j'attends la mort "


-Dehors Novembre, Dédé Fortin-
Sleep in a deep deep deep
Beauty is skin deep
Youth has gone


VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!VIENS JOUER DANS LE BLÉ D'INDE EK MOI!!!
Einstürzende Neubauten-----Emanuelle.mp3

Des grilles s'ouvrent et des chenilles rouillées envahissent ma terre,
me rappellant que je n'ai jamais trouvé d'exil.
On y creuse toujours, parce que les espoirs de la ville...ne sont pas encore assez gris.

Il était un vendredi.

On me désigne encore, pourtant je ne me perçois plus.
Un brouillard qui boit avec le sourire pendu...
ensuite je retourne au puit, je m'assure que la faux est encore au fond et qu'elle ne remontera pas.

Je m'allonge face contre pierre et je regarde la semaine qui passe.