Pour en arriver où?
Je perd mes forces à soupirer comme ça sur ces voiles déchirées. Les particules volent , je voudrais sortir et voir d'autres vices que les miens. Je ne regarde plus mon compte bancaire. Je porte des bas aussi troués que ma tête. J'ai l'impression de ne plus rien avoir à dire mais qu'on comprend tout quand on me voit. Je marche lentement.

Novembre m'assome, me tient ligotée au fond de sa gorge froide.
Novembre m'aime et m'isole.

Je post des conneries et je les flush ensuite. C'est comme ça.

J'en ai fais d'autres que je regrette pas.

D'autres que j'me rapellent pas.

Les particulent volent. J'en échappent partout. J'aime pas mon appart parce qu'ils en est pleins.

J'aime pas plus les trottoirs parce que je les retrouvent toujours.

Novembre , je voudrais vomir sur toi.
Novembre, t'as jamais saigné.

Je me sauve. Je me surprend à repousser vos bras. Je me surprend à ne pas en avoir envie. Des fois ça me fait un peu peur. Mais jamais autant que le noir qui plonge doucement sur ma fenêtre. Mais jamais autant que l'silence à 5 heures du matin.

Mais jamais autant que l'idée que tu me bloque le chemin pour toujours....Novembre.

3 commentaires:

Fille du far-west a dit…

Merci.
je m'ennuyais de ta prose.
Surtout celle-là.

helenablue a dit…

Sans hésitation , je te prends dans mes bras Brokenhood et t'offre la chaleur de mon amitié et de ma tendresse...
Novembre est toujours dur et âpre pour les âmes qui doutent mais le printemps arrive , n'oublions pas , on avance à force de printemps ...
C'est le vent chaud du Sud , puissant qui m'améne ici ... celui qui souffle et rétablit la lumiére ... jamais la même aprés le passage du mistral ...
si tu veux ...
le chemin peut s'éclaircir ...
doucement ...

Helena

Mistral a dit…

Est OK, Jujube. Une Française OK. Une bizarrerie, quoi. Tu peux la truster.