-amis/es-

Je me suis mise à avoir peur de c'que je pourrais écrire...
vous dire...

La peur est rendue trop grande, et maintenant elle me fait mal.

J'vous regarde plus avec les mêmes yeux.
Pour certaines personnes, le doute prend trop de place. Mais quand j'y songe c'est pas le doute que je voudrais mettre ici. Plutôt ces vers : - je suis d'un autre pays que le vôtre, d'un autre quartier, d'une autre solitude (l. Ferré)-..mais je blâme que moi-même ici.


Je vois des liens pourrir.
Je vois des tableaux et vos portraits, se déformer en criant..puis devenir vaporeux.

Je ne me souviens plus de qui est "vous".
Qu'on me giffle!
Je voudrais sentir vos existences sans fin (qu'on défonce ma porte), qu'on "shine" cette corde d'argent.


Je t'aurais demandé toi plus particulièrement de me mordre au sang pour me prouver que j pas encore rendue trop loin.

Pour me prouver que mon corps danse encore sans faux pas avec sa douleur.

Mais là, il manque de quoi.

Je me sens fuir encore. Je suis encore trop engourdie. Les évidences sont coincées, vont probalement aussi s'en retourner en pièce dans un kleenex.


probablement...

c'est la réponse que je me donne à tout ce que je tente de livrer ici.

2 commentaires:

Rayne a dit…

"I still dream / I still hope
visions of the future they give no hope

I still bleed / I still burn
visions of the future they give no hope"

Don't leave any space to hope & waiting.
Only gonna end up dying.

Manon dans sa bulle a dit…

Je suis soufflée...

J'aime.

:)

xx

Manon :)