Je ne fais pas de préliminaires.


Tatoo

Secrets d'épidermes

qui ce sont fondus

dans l'encre

pour l'éternité.

Psaumes des vices

délavés.



Philosophie à 5 cennes

J'te parle du point

où tout le monde part.

Le début de l'évolution

dans le verbillage lettré.

C'est tu une ligne pis un gun?

Un marbre? Une planche?

C'est tu à l'image de l'être?

ou c'est rien qu'un bout qui traîne

à terre?

Quoi que ça soye

On y revient

constamment.

J'devrais le connaître

puisque j'arrête pas

d'y repartir.

Mais c'est drôle,

j'm'en souviens jamais!

Ce que j'suis après écrire là.

C'est tu un blues de walker?

J'devrais peut-être m'acheter

un char?


La constestation

Refus de devenir

un écrasé dans l'salon.

De me plier à

c'que va m'pitcher

le téléjournal.

Pour me sentir loin

de l'osti de misère,

de l'infernal.

Refus des p'tits

rendez-vous mondains

au café sul coin

rempli d'ostis

de snobs

citadins.

Refus d'accrocher

mon coeur sur un

porte manteau

d'une minette

qui va me flusher

quand elle en

aura assez de moi

et de mon pinceau.

Mon pays c'est la fuite.

C'est mes pas dans une journée

c'est le vide que j'respire

c'est l'attachement qui essaye de m'grimper

dessus...

mais que j'fais partir à tout les soirs.



Le spécial du gros Claude

J'écris comme un rotoculteur

Le talon écorché

crachait de tout

les bords, tout les côtés.

Un plasma grossier

sur le doux calcium

de plus en plus

atrophié.

Je devais agir vite

au risque de payer

une amende

pour activité

porcine , révérende!

Au loin s'étalait

l'antre Jean Coutesque

Le dernier flux

chantait un apaisement

pittoresque.

Un hangard clandestin

et un garagiste

de vicks , muni

de traits acadiens.

Un peu de bouette

miraculeuse.

L'étreinte de la

guérison merveilleuse.

Grâce à Claude,

je suis de nouveau

désinvolte,

tel une guirda

plein de révolte.....

qui se fait brasser

au diable vert!

J'écris comme une pelle

La pointe grelotte

devant ses

trembles.

Une odeur

d'hydrocarbure

flotte et colle

à ma peau

fuyante.

Je vois

l'apocalypse

à travers

une vitrine

baptisée

Lafleur.

Un homo-erectus

dégouline

en attendant la

prochaine

poutine.

Tel une

bebitte.

Pognée

entre deux vitres.

Je dis en hâte.

Taxi!

Sauve moi la vie.

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