Abrogation des reproches hermétiques
j'avale la clef de voute
Null, niente, émanticipation des trous blancs
Pourtant... résonne l'aiguille dans la gorge
l'orgie des violences qui ne cessent de bruire
Sur ma peau :
la lucarne de tes liaisons
le supplice de tes pâmoisons
ESSAIMER, ET ON S'EST AIMÉ, MAIS TU DISPERSES LES SOUVENIRS
tu les as cachés, loin , LOIN de moi
pour toi, je ne les méritais pas, pour toi ils étaient trop brillants
et tard le soir, tu les dissèques, TU LES SOUILLES DE TA PUDEUR,
tu les souilles d'un regard enjôleur
tu les baignes dans la honte
tu en as fait des réminiscences
parce que tu sais que J'ESPÉRAIS reviviscience
Un verre à la main
un vers de chagrin
et dans mon ciel, entre les faux cumulus
une bécasse, un oiseau noir au bec aquilin me nargue
les ongles pleins d'espérance je creuse
Un trou.....
tellement creux, tellement noir,
que de là, de tout au fond,
je serai IMPAVIDE
fort, résistante
LATENTE
et tu diras, tout bas:
solamente, solamente
una mujer
estoy una mujer
fuego, que puedo
fuego, que puedo
Le destin réside dans le 10
xxxxx xxxxx
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Prologue
Je t'ai attendu, sur les marches, tu n'es jamais venue
Mes yeux sont comme les terres d'Islande, parsemés de volcans déchus
Je pars en exil
Cette nuit, j'ai tranché la pédoncule de mon nénuphar
Il a perdu son ancre, j'ai perdu mon encre
Il dérive, et moi, clavalophile, je jette les clous amassés
Un écho s'étouffe dans le torrent: cri acerbe de mon armistice
Vigiles dupés
Une tache : arc-en-ciel résiste
Épilogue
Je suis déjà loin...
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Instances psychiques malaxées
la mémoire devenue acide
Tout réside maintenant dans le cyberground
sur ma terre dégarnie et venteuse
mon ombre dénudée d'auto- biographèmes
se tient sur les marches en colimaçon
je me tiens droite, et je reste patiente malgré tout
"Did you not hear? Nobody's coming home
wasn't it clear?
The writing on the wall"
Au loin, entre les branches une partie de moi
elle me lance un dernier regard
et fuit dans l'éternelle errance
Un trait de crayon qui censure la diégèse
qu'avais-je donc inscrit?
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La mer au fond de la cuve
Ma tête sous l'eau
pour mieux voir les hublots rouillés
Une méduse et ensuite…
Le cello fane…
Égratignures dans le sable grisonnant
L’écume aboie et grogne
Vers le temps invaincu
Le temps....il rit du crâbe suicidé
Ses réponses éparses
Gisent sur la rive
Mes questions elles
brillent sous le parasol
*****
Des boulamites dans la bouche
la harpe se masturbe dans son abstinence
le paroxysme revient aux yeux
qui s'acculturent devant une toile blanche
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En mon antre, ma propre adaptation
aux substances peuplant le tirroir
à l'étranger devant le mirroir
aux anciens écrits, victimes de déconstruction
à mes actes béhavioristes et à ses axiômes
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Larmoyantes j'écoute..
Une "nursery rhyme" plaintive
une histoire quand j'étais petite....
durant la manifestation de la déviance
la douloureuse répulsion par les oreilles
remise en marche des facultées
j'ai peur vous savez?
(...
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