Spéculation dans les antres

Je suis encore très ancré.

Le goût amer de la fuite s'estompe.

Pour une des rares fois, je crois m'avoir vu vieillir...

et vous..

vous me parraissez si jeune, frais..si avide.

J'aime encore beaucoup vous sourire.

La poussière danse, goûtant ma vie que je m'empresse

de vous diviser.

-Amitiés-



Quelques lunes nébuleuses dans les yeux, je contemple ces plis de draps encore griffés. Peut-être devrais-je continuer de boire, des brides en sont ressorties rididules mais pourtant si précieuses. Je devrais même les vernir puisque ça devient si rare.

Cet air d'exentrique pincé ...et vos têtes fantasques

où suis-je donc rendu...

accoucher de robinet aux milles fuites..

reluquer la moisissure des mots autour du trou béant de l'inspiration

amputer les moments où la bouche a dit non ou s'est refermée

redevenir

dendrophore

d'accord....

j 'ai dis jadis que je brulerai le perce-neige, mais là je ne sais plus.

Tout se passe à l'instant. La naissance ou la mort?

Je porte l'arbre vers sa mort de toute façon....mais j'ai pitié

je veux faire des détours, je ne veux pas le sacrifier.

das ende der welt

J'ai sû , du moins je suis sur une piste..

Une réponse se dessine suite à mon silence, une chaleur se dégage de la substance dans laquelle je me suis terré.

Une entraille émerge du scarabé

je me forge comme tu disais..

préambule, aurore, éclosion, prémices , c'est jamais trop tard pour les utiliser.


FAC is over

J'ai vécu le rejet non-assumé, entendu des enfants crier, me suis exploser la tête d'alcool, de bruits, de fumée et de gens. Pourtant, ça coulait et recoulait, presque rien n'a pénétré sauf quelques gouttes. Je restais quand même forte, la tête haute. Ennemie de taille encore devant une faux. Pourtant je viens de regarder partir une chose qui semblait si banale, innofensive..mais c'est c'qui m'a achevée. Du vinaigre dans une plaie déjà ouverte, c'est en grimacant que je regarde partir les fac.


dans son mutisme et la continuité

la machinerie organique

flirt avec les extrêmes

J'ai embrassé un amas de slush

*Whiplash*

s'endorment les étincelles

des roches qui se prennent pour..

Bacitracine: s'est éprise de ce regard

et rien ne regagnera le ciel

Je ne fais pas de préliminaires.


Tatoo

Secrets d'épidermes

qui ce sont fondus

dans l'encre

pour l'éternité.

Psaumes des vices

délavés.



Philosophie à 5 cennes

J'te parle du point

où tout le monde part.

Le début de l'évolution

dans le verbillage lettré.

C'est tu une ligne pis un gun?

Un marbre? Une planche?

C'est tu à l'image de l'être?

ou c'est rien qu'un bout qui traîne

à terre?

Quoi que ça soye

On y revient

constamment.

J'devrais le connaître

puisque j'arrête pas

d'y repartir.

Mais c'est drôle,

j'm'en souviens jamais!

Ce que j'suis après écrire là.

C'est tu un blues de walker?

J'devrais peut-être m'acheter

un char?


La constestation

Refus de devenir

un écrasé dans l'salon.

De me plier à

c'que va m'pitcher

le téléjournal.

Pour me sentir loin

de l'osti de misère,

de l'infernal.

Refus des p'tits

rendez-vous mondains

au café sul coin

rempli d'ostis

de snobs

citadins.

Refus d'accrocher

mon coeur sur un

porte manteau

d'une minette

qui va me flusher

quand elle en

aura assez de moi

et de mon pinceau.

Mon pays c'est la fuite.

C'est mes pas dans une journée

c'est le vide que j'respire

c'est l'attachement qui essaye de m'grimper

dessus...

mais que j'fais partir à tout les soirs.



Le spécial du gros Claude

J'écris comme un rotoculteur

Le talon écorché

crachait de tout

les bords, tout les côtés.

Un plasma grossier

sur le doux calcium

de plus en plus

atrophié.

Je devais agir vite

au risque de payer

une amende

pour activité

porcine , révérende!

Au loin s'étalait

l'antre Jean Coutesque

Le dernier flux

chantait un apaisement

pittoresque.

Un hangard clandestin

et un garagiste

de vicks , muni

de traits acadiens.

Un peu de bouette

miraculeuse.

L'étreinte de la

guérison merveilleuse.

Grâce à Claude,

je suis de nouveau

désinvolte,

tel une guirda

plein de révolte.....

qui se fait brasser

au diable vert!

J'écris comme une pelle

La pointe grelotte

devant ses

trembles.

Une odeur

d'hydrocarbure

flotte et colle

à ma peau

fuyante.

Je vois

l'apocalypse

à travers

une vitrine

baptisée

Lafleur.

Un homo-erectus

dégouline

en attendant la

prochaine

poutine.

Tel une

bebitte.

Pognée

entre deux vitres.

Je dis en hâte.

Taxi!

Sauve moi la vie.

Abrogation des reproches hermétiques
j'avale la clef de voute
Null, niente, émanticipation des trous blancs
Pourtant... résonne l'aiguille dans la gorge
l'orgie des violences qui ne cessent de bruire

Sur ma peau :

la lucarne de tes liaisons

le supplice de tes pâmoisons
ESSAIMER, ET ON S'EST AIMÉ, MAIS TU DISPERSES LES SOUVENIRS
tu les as cachés, loin , LOIN de moi
pour toi, je ne les méritais pas, pour toi ils étaient trop brillants
et tard le soir, tu les dissèques, TU LES SOUILLES DE TA PUDEUR,

tu les souilles d'un regard enjôleur


tu les baignes dans la honte
tu en as fait des réminiscences
parce que tu sais que J'ESPÉRAIS reviviscience
Un verre à la main
un vers de chagrin
et dans mon ciel, entre les faux cumulus
une bécasse, un oiseau noir au bec aquilin me nargue

les ongles pleins d'espérance je creuse

Un trou.....

tellement creux, tellement noir,
que de là, de tout au fond,
je serai IMPAVIDE
fort, résistante
LATENTE
et tu diras, tout bas:


solamente, solamente
una mujer
estoy una mujer
fuego, que puedo
fuego, que puedo


Le destin réside dans le 10
xxxxx xxxxx
_________________________________


Prologue
Je t'ai attendu, sur les marches, tu n'es jamais venue
Mes yeux sont comme les terres d'Islande, parsemés de volcans déchus
Je pars en exil

Cette nuit, j'ai tranché la pédoncule de mon nénuphar
Il a perdu son ancre, j'ai perdu mon encre
Il dérive, et moi, clavalophile, je jette les clous amassés

Un écho s'étouffe dans le torrent: cri acerbe de mon armistice

Vigiles dupés
Une tache : arc-en-ciel résiste


Épilogue
Je suis déjà loin...



*** *** ***

_____________________
Instances psychiques malaxées
la mémoire devenue acide

Tout réside maintenant dans le cyberground

sur ma terre dégarnie et venteuse
mon ombre dénudée d'auto- biographèmes
se tient sur les marches en colimaçon
je me tiens droite, et je reste patiente malgré tout


"Did you not hear? Nobody's coming home
wasn't it clear?
The writing on the wall"

Au loin, entre les branches une partie de moi
elle me lance un dernier regard
et fuit dans l'éternelle errance
Un trait de crayon qui censure la diégèse


qu'avais-je donc inscrit?


**** ****
La mer au fond de la cuve
Ma tête sous l'eau
pour mieux voir les hublots rouillés
Une méduse et ensuite…
Le cello fane…
Égratignures dans le sable grisonnant
L’écume aboie et grogne
Vers le temps invaincu
Le temps....il rit du crâbe suicidé
Ses réponses éparses
Gisent sur la rive
Mes questions elles
brillent sous le parasol

*****

Des boulamites dans la bouche


la harpe se masturbe dans son abstinence

le paroxysme revient aux yeux

qui s'acculturent devant une toile blanche

____________________

*** ***

En mon antre, ma propre adaptation

aux substances peuplant le tirroir

à l'étranger devant le mirroir

aux anciens écrits, victimes de déconstruction

à mes actes béhavioristes et à ses axiômes

__________________

*** *** *

Larmoyantes j'écoute..

Une "nursery rhyme" plaintive

une histoire quand j'étais petite....

durant la manifestation de la déviance

la douloureuse répulsion par les oreilles

remise en marche des facultées

j'ai peur vous savez?

(...

Tout ce qu'elle réussi à écrire, au milieu de sa pâleur émotionelle fût: " à trop vouloir shinner une perle, on la détruit sur le champ." La lame du scalpel ensanglanté ne donnait pas plus de réponse, et gisait à ses côtés. Un énorme vide et aucune réponse.

La dernière entaille ne fût pas douloureuse..on oserait presque dire rassurante.

Enfin, elle a fermé les yeux. Ils étaient si brûlants suite à des mois d'insomnie.
La vérité perlait au fond des dernières gouttes de sang, peu avant de la trouver morte lors d'un froid matin d'automne.